Le musée d'Ostrevant

Bouchain

La Tour d’Ostrevant

Construit en 1164 par Bauduin IV, dit « l’Édifieur », Comte de Hainaut, ce donjon servait aussi, au XIVe siècle de tour de guet où, des hommes d’armes, fournis tour à tour, par les villages d’Ostrevant, veillaient jour et nuit à la sécurité de la ville et ses environs.

Ayant subit les dégradations de sièges successifs, ce donjon est transformé, sous Charles Quint en élément d’architecture militaire. Intégré à l’enceinte fortifiée, il est arasé, ouvert et aménagé partiellement en prison au rez-de-chaussée. Enchemisé pour renforcer ses parois et rempli de terre, il prend l’aspect d’un gros cube haut de 15 mètres. Sa partie supérieure est un cavalier pouvant recevoir des pièces d’artillerie ; on y trouve aussi, une petite tour de guet et un campanile (visible sur la gravure de Croÿ) pour la sécurité locale ainsi que l’ouverture et la fermeture des portes chaque jour.

Entre 1738 et 1740, on vide la terre qu’il contenait pour y construire sur 3 niveaux, les splendides cloisonnements voûtés que l’on peut admirer actuellement.

La tour d’Ostrevant a servi de prison jusqu’en 1918.

En 1939, le 3ème Corps d’Armée, commandé par le  Général de la Laurencie, couvre la Tour d’une chape de béton armé en y incorporant une tourelle blindée d’observation.

Au cours des combats de 1940, cette position, tenue par le 45° RI – Lieutenant Sabatier – a joué un rôle important dans la défense de la Ville Haute.

La visite

Le Musée d’Ostrevant

Le musée de Bouchain, labellisé Musée de France, est situé dans la tour d’Ostrevant, construite au XIIe siècle, classée Monument Historique.

Quelques Bouchinois, conscients de la richesse historique de l’ancienne capitale du Comté d’Ostrevant, ont fondé une association en 1972. Ils ont obtenu de la municipalité, d’utiliser la tour d’Ostrevant pour y créer un musée d’histoire locale. Ce donjon retrouve alors un peu de son prestige passé.

Il renferme des collections qui se sont constituées et enrichies au fil des ans : dons prêts, achats.

Les expositions sont présentées par des passionnés, sur deux des trois niveaux que comporte la tour, dans le cadre magnifique d’une architecture parfaitement conservée.

Si vous possédez un objet et que vous souhaitez en faire don au musée d’Ostrevant, tels que : outils, armes vaisselle, livres, photos anciennes ou autres, veuillez cliquer ci dessous.

Rez de chaussée

On découvre notamment, les métiers anciens qui ont fait la prospérité de notre région à la fin du XIXe siècle, ainsi que les objets de la vie quotidienne de l’époque.

Une partie de ce niveau, ayant servi de prison depuis Charles Quint jusqu’en 1918, comporte de nombreux et mystérieux graffitis inscrits dans la pierre par les prisonniers.

On peut y reconnaître des signes religieux, des objets de la vie quotidienne et des témoignages de leur appartenance à l’armée : le plus célèbre étant un soldat de Charles Quint dont on reconnait parfaitement l’uniforme.

On quitte la prison en franchissant une porte de bois impressionnante qui aurait beaucoup à raconter. Par l’extérieur, on se dirige vers le premier étage en contournant la tourelle d’angle, où l’on aperçoit à mi hauteur, la première porte de la cellule du condamné à mort.

Premier étage

En remontant le temps, l’histoire de la place forte de Bouchain s’y raconte au travers des différents sièges, guerres et invasions que connut la ville fortifiée depuis la fin du VIIe siècle.

Les combats de mai 1940 sont particulièrement évoqués et l’on peut y voir un reportage de la visite d’Adolf Hitler et de son état-major, réalisé par des photographes de l’armée allemande.

Au delà du patrimoine militaire, le patrimoine religieux est mis en valeur par l’exposition d’œuvres provenant de l’ancienne église, notamment des toiles de peintres flamands du XVIe siècle, classées Monuments Historiques.

Adresse, horaires, tarif

Nous situer :

110, rue d’Ostrevant  59 111  Bouchain.

Musée d'Ostrevant

Nous situer :

88, rue d’Ostrevant 59 111  Bouchain, Nord,

 

Un membre passionné de l’association « Les Amis de Bouchain et de son Musée » aura le plaisir de vous accueillir et de vous accompagner lors de votre visite guidée.

Les permanences s’effectuent chaque dimanche d’avril à octobre de 15H00 à 18H00. Dernière admission : 16h45.

Hors saison, les visites guidées se déroulent uniquement sur rendez-vous.

– Il est possible d’organiser une visite du musée en arrivant par les voies navigables. Vous trouverez un amarrage sur la rive gauche du canal de l’Escaut, près du bastion des Forges.

Réservation

l'Association

Le Groupement Historique

Son Association « Les Amis de Bouchain et de son Musée », fondée en 1972, a créé le Musée d’Ostrevant et participé activement à la sauvegarde des vestiges. Elle est membre de l’Association pour la mise en valeur des Sites Fortifiés du Nord, Pas-de-Calais, Picardie.

Elle donne à ses membres bénévoles la possibilité de

  • Réaliser des travaux de recherche et de synthèse sur l’histoire de Bouchain,

  • Gérer la bibliothèque de l’association, riche d’un millier de documents,

  • Guider les visiteurs dans le musée et les différents vestiges,

  • Participer à l’agencement, la présentation du musée et l’entretien du fonds de conservation,

  • Participer à l’animation et aux voyages organisés par l’association,

  • Ou simplement découvrir l’histoire de notre ancienne place forte.

Toute personne intéressée sera la bienvenue.

 

Le musée d’Ostrevant

fête ses 50 années d’existence

en 2023

 

 

Faisant suite à l’élection des membres du Conseil d’Administration, nous vous
communiquons les fonctions qu’exercent les membres du nouveau Bureau.

– Président : Bruno DUSSART

– Vice – Président : Jean-Robert DARRAS

– Secrétaire : Marie Paule VERLET

– Trésoriere : Francine KOPP

–  Trésorière adjointe : Any BROWERS

– Bibliothécaire : Jacques GUILLOTTE

– Communication et Archives : Regis ALCHERI

– Conservateur  : Xavier PIÉRARD

– Conservateur  : Luc BODA

– Maintenance  : Daniel DEMEAUX

Nous recherchons :

 

Ce monument ancien se trouve dans le cimetière de Bouchain.

Il a été édifié pour présenter et conserver le billot de bois sur lequel on posait la tête du condamné à mort lors de son exécution.  Ayant déjà été vandalisé, il est actuellement retiré pour sauvegarde,

Nous recherchons instamment la personne qui a fait une étude approfondie sur ce monument.

 

                                                                                         ==>

 

 

Ce message s’adresse aux collectionneurs ainsi qu’aux personnes qui consultent les archives allemandes.

Nous recherchons un article de journal intitulé : « BOUCHAIN, KLEIN VERDUN » paru dans la presse allemande en juin ou juillet 1940 dans la région de Berlin. Il se rapporte à la visite d’Hitler et son état major à Bouchain, le 2 juin 1940, après les combats meurtriers pour les 2 camps, qui stoppèrent son armée durant une semaine.

Nous ne connaissons pas le titre de cette édition, seulement qu’il ne s’agit pas de la revue DER ADLER.

Merci.

 

 

Recherchons la copie de deux aquarelles faites par Adolf Hitler, entre 1916 et 1917, à BOUCHAIN (Nord).

L’une représenterait l’Hôtel de Ville, l’autre un coin de campagne.

Pour toute information, s’adresser aux coordonnées de l’association.

 

 

Évènements

Nous vous présentons un résumé de ces journées tragiques des combats de mai 1940

 

MAI  1940  À  BOUCHAIN  (Nord)

 

Le 10 mai,  l’offensive brutale de la Belgique et de la Hollande par la Wehrmacht, met en alerte la VIIe Armée du général Giraud, groupant des divisions cantonnées sur le littoral, et fait mouvement vers la Hollande. Des éléments de la 4e division (Gal Musse), en réserve d’armée, dont fait partie le 45e RI, quittent le Sud de Montreuil le 12, pour la région de Gand.

Un plan de défense est mis en œuvre  pour arrêter les divisions allemandes loin des frontières françaises.

Les forces blindées Panzer s’enfoncent littéralement dans le dispositif en cours de mise en place, obligeant les troupes françaises en un repli semé d’embuches, sous les bombardements et les attaques aériennes.

Dès le dimanche 19 mai, le 1er Groupe d’Armée marque la volonté d’un regroupement en vue d’une contre-attaque. Le général Blanchard convoque ses subordonnés à Douai et décide de ramener la ligne de défense sur l’Escaut.

Le général Aymes, chef du 4e Corps d’Armée, installe son QG dans la Tour d’Ostrevant. Les ponts sont minés et gardés. Le pont privé « de la cimenterie », qui ne figure pas sur les cartes d’état major, ne l’est pas. Le général réquisitionne une unité d’artillerie lourde autotractée qui reflue en catastrophe, pour placer quelques pièces à l’entrée du pont. Il donne ordre à la 1re Division marocaine d’occuper le front de l’Escaut de Bouchain à Prouvy.

Durant la nuit, l’ennemi s’est infiltré à l’Est, vers Boucheneuil.

 

Le lundi 20 mai au matin, la zone d’infiltration doit être reconquise par une contre-attaque du 2e RTM, appuyée par quelques chars de la 1re DLM. Les tirailleurs progressent jusqu’au « pont de la cimenterie » qui sera miné, mais la charge explosive insuffisante laissera une brèche, sans le rendre inutilisable.

Le général Aymes confie la relève à la 4e  D.I. (45e RI, 72e RI, 124e RI, 29e R.A., 229e R.A., et 12e GRDI).

À 10 heures, le général Musse, commandant la 4e DI, réunit ses chefs de corps et leur indique les secteurs qui leur sont confiés entre Prouvy et Bouchain. La relève est prévue dans la nuit du 19 au 20.

Vers 11 heures, le pont de Bouchain saute séparant la ville haute de la ville basse.

Dès le 21 mai, commandant le 45e RI, le colonel Desroche, dont le P.C. est installé dans l’école des filles de Mastaing, organise la défense et donne pour consigne : « Aucun repli ne peut être envisagé ».

Les commandants d’unités de la 4e DI disposent les points d’appui sur la rive gauche de l’Escaut (sections d’infanterie, groupes de mitrailleuses et canons légers).

Le 45e RI (3 Bataillons, 11 Compagnies) fait mouvement vers ses positions de défense qui couvrent toute la rive droite du fleuve, depuis Neuville-sur-Escaut jusqu’au Pont Malin (en amont de Bouchain), en liaison avec le 92e RI (25e DI) vers Wavrechain sous Faulx.

L’artillerie allemande bombarde Bouchain pendant plusieurs heures, obligeant les hommes à se terrer.

Le 22 mai, l’ennemi ne tient pas encore de positions avancées. La journée n’est marquée que par des tirs d’artillerie, des bombardements aériens et des sondages de l’ennemi en direction des ponts de passage de l’Escaut. Des petits groupes ennemis essaient constamment de pénétrer à l’Est, dans le bois entre les ponts de la cimenterie et du chemin de fer.

Pendant la nuit du 22 au 23, des camions amènent des renforts allemands par la RN 29.

Le 23 mai,  les Allemands tentent de prendre pied sur la rive gauche de l’Escaut au niveau du Pont Malin et en face de la cimenterie. Aux abords de Roeulx, l’attaque est précédée d’un bombardement intense mais la riposte immédiate et précise disperse les assaillants.

Au pont de la cimenterie, profitant du bombardement, une attaque intense de l’ennemi fait passer, au moyen de canaux pneumatiques, des éléments qui s’infiltrent dans le sous bois, encerclent la « maison blanche » et fait prisonnier le groupe du sergent Denis. (3e Btn, 11e Cie).

Nombreux tués et blessés dans les deux  camps.

À 11 heures, dans une tentative de reprise du terrain, le Corps Franc doit se replier ramenant morts et blessés.

À 14 heures, nouvelle tentative de la 7e Compagnie, qui ratisse la zone boisée, sans trace d’une présence ennemie.

À 21 heures, la section envoyée en reconnaissance tombe dans une embuscade, ce procédé a coûté la vie aux lieutenants Blanc et Méresse, plusieurs blessés ont été faits prisonniers.

Des tirs de « minen » sont  repérés, venant  du parc de la ville basse. Les pièces ennemies sont détruites mais l’hospice Dronsart est touché, obligeant l’évacuation, la nuit suivante, des personnes valides à aller s’abriter dans les caves d’un vaste immeuble (la mairie actuelle).

Cette journée a amené une affluence de blessés dans le PS du Dr Mairesse.

… «  Le 45° et les éléments qui lui sont adjoints ont tenu, ils tiendront encore. Votre colonel est fier de vous »  signé Desroche.

Le 24 mai,  une contre-attaque française est décidée par le colonel pour reprendre pied dans la zone infiltrée, afin de garder la liaison entre les 1er et 3e Bataillons. Les Allemands prennent, eux aussi, une initiative dans le même secteur, profitant du brouillard, ils traversent sur canots pneumatiques et surprennent les survivants (2e et 3e sections, 11e Cie) qu’ils font prisonniers, près de la « Maison blanche ».

Le lieutenant Louis Lecomte (2e Btn, 5e Cie), surpris par cette manœuvre et touché à bout portant, succombe à ses blessures.

Lors de ces affrontements on signale de nombreux tués et blessés, dans les deux camps.

Le Poste de Secours, installé dans le garage d’Ostrevant, regorge de blessés. Le lieutenant- médecin Mairesse doit transférer ses grands blessés, durant la nuit, dans le souterrain où ils seront en sécurité.

Le samedi 25 mai, « La consigne est la même qu’hier : TENIR ! » signé Desroche.

Le front est provisoirement stabilisé.

À la demande de renforts du commandant Martin : « Je fais l’impossible pour vous ravitailler. Tâchez encore de colmater, la contre-attaque se monte. Patience et confiance. Desroche »

C’est du Sud-Ouest que va démarrer l’offensive allemande. Traversant  à hauteur de l’écluse du Pont malin, au niveau de la jonction entre  45e RI et 92e RI, l’ennemi atteint le château de Wavrechain. Un bataillon progresse vers « le dernier sou » et se retranche pour la nuit.

L’artillerie française continue de battre les abords du canal. Un obus tombe dans la tranchée d’où la section couvrait l’accès aux 2 rues de la Ville basse et l’axe du canal jusqu’à l’écluse. Le lieutenant Henri Lecomte (1er Bat, 1re Cie) est tué avec 2 de ses hommes et 2 autres sont gravement blessés.

Entre Mastaing et Rœulx, l’ennemi exerce une pression énergique. Le colonel Desroche, rassemblant en hâte tout le personnel de l’État Major encore disponible, se dirige vers le secteur menacé. Au cours de cette action, il a la main traversée par une balle, mais reste à son poste.

La soupe n’est plus assurée depuis longtemps, les réserves alimentaires locales s’épuisent, la fatigue se fait cruellement sentir, les bombardements d’artillerie et les sirènes des stukas mettent les nerfs à rude épreuve mais la volonté des combattants ne mollit pas : on a tiré 10.200 cartouches au 1/45 durant cette seule journée.

Le dimanche 26 mai, 2 compagnies allemandes longent la voie ferrée locale et contournent la ville haute en direction des cimetières. Les tirs français maintiennent l’ennemi dans le cimetière civil jusqu’à épuisement des munitions.

Le Commandant Martin (chef du 1er Btn) est blessé, le PC et le PS sont occupés. 4 officiers et une centaine de sous/officiers et de soldats sont fait prisonniers à 12 heures 30.

À 15 h 30, le lieutenant Sabatier, (1er Btn, 2e Cie) avec sa section dans la Tour d’Ostrevant, accepte de se rendre.

La pression en direction de Mastaing et Rœulx s’accentue, l’ordre de repli général parvient à 14 heures.

Les restes de 2 bataillons du 45e RI gagneront Orchies et Lille dans la nuit, certains atteindront Dunkerque et l’Angleterre puis repasseront en Bretagne et se regrouperont en Normandie, avant démobilisation.

L’arrêt de l’avancée allemande dans le secteur de Bouchain aura donné près d’une semaine de répit aux troupes alliées qui refluaient vers le littoral pour leur réembarquement.

Les combattants du 45e  RI  méritent notre respect et notre admiration pour leur abnégation, leur sens du devoir et le sacrifice consenti de leur intégrité physique et éventuellement de leur vie.

Et pourtant, après cette pénible épreuve, la Ville, que les combats avaient défigurée, se fait toujours un devoir de perpétuer le souvenir de ces valeureux soldats.

Extraits de « Combats sur l’Escaut » d’Émile Obled

                D’une conférence de Pierre Thomas.

                D’une allocution de Pierre Premier en 1984.

                                                                Le Groupement historique «  Les Amis de Bouchain et de son Musée »

Complément d’informations, sur la venue à Bouchain d’Hitler et son État-major, obtenu en 1987, après l’acquisition par l’association, de microfilms allemands, grâce à Jean-Paul PALLUD, et des précisions données par M. René MATHOT, auteur du livre AU RAVIN DU LOUP, Hitler en Belgique et en France – mai-juin 1940.

 

           Si vous possédez: COMBATS SUR L’ESCAUT,BOUCHAIN, Rœulx, Mastaing, Mai 1940 – de Émile OBLED , vous pouvez y placer ce complément en page 84 de ce livre édité en 1955.

 

Le samedi 1 juin 1940, arrivé à Bruxelles par avion, il visite YPRES et LANGEMARK.

Le dimanche 2 juin, ayant passé la nuit à LILLE, il part visiter VIMY et LORETTE et se rend à BOUCHAIN ensuite. L’Organisation  TODT, qui avait installé, dès la fin des combats, une passerelle sur bateaux, avait balayé les rues pour la visite et a utilisé les arches du pont, écroulées dans l’Escaut, afin d’y aménager une passerelle provisoire, qui sera empruntée par Hitler pour passer en Ville Basse et gagner CAMBRAI et NIERGNIES.

           Il arrive de la direction de DOUAI, car la première photo identifiée le montre au passage à niveau de SIN-LE-NOBLE. Le Général HEITZ, arrivé par avion à PROUVY, arrive en ville basse (d’où l’erreur), laisse sa voiture sur l’Esplanade et vient attendre Hitler devant la passerelle.

            Avant d’emprunter l’escalier en colimaçon, pour gagner la plateforme de la Tour d’Ostrevant, Hitler retire sa longue capote et la jette à terre.

            Deux panneaux de bois (les portes de garage de Roger DARTHOIS) qui comportent des plans y sont installés : l’un à l’angle Nord-Ouest et le second au centre de la plateforme.

            Après avoir écouté les explications du Gl HEITZ, il quitte ce lieu sans avoir répondu au salut des officiers alignés sur sa partie Sud-Ouest.

          Outre Heinrich  HOFFMAN  (petit homme rondouillard, en uniforme,  appareil photo en main),  un second photographe double les prises de vue sur le parcours. Un troisième, qui prend le groupe dans sa descente, rue d’Ostrevant, aurait pris Hitler, seul, sur le parvis de l’hôtel de ville : cette photographie illustrait l’article « BOUCHAIN KLEIN VERDUN » paru dans la presse allemande et découvert par Jules DUBREUCQ, alors prisonnier dans la région de BERLIN.

            Nous recherchons toujours ce document. (voir ci dessous).

 

                                                                           Les Amis de Bouchain et de son Musée.

Un grand bravo à Stéphane AUTIN pour cette découverte qui nous remplit de fierté. Les ancêtres de Simone De BEAUVOIR étaient BOUCHINOIS.  ..  Cocorico!!!